D'Alison Goodman aux éditions Gallimard (collection Pôle Fiction), paru en 2011
Genre: Fantasy - 596 pages
Le résumé :
Eon et le douzième dragon commence à la veille de l'extraordinaire cérémonie au cours de laquelle le dragon Rat désignera son apprenti. Chaque année, en effet, l'un des douze dragons énergétiques protégeant le pays choisit celui qu'il initiera à la magie du dragon. Eona, seize ans, s'est durement entraînée pour devenir cet apprenti. Or, seuls les garçons sont élus. Au risque de sa vie, la jeune fille se fait passer pour un adolescent. Confronté à la haine du redoutable seigneur Ido, Eon doit s'engager dans un combat sans merci pour défendre son secret. Un récit haletant, au coeur d'une Chine impériale mythique, où se mêlent amitiés et trahisons, pratiques et puissances magiques.
Mes impressions :
Un saga de plus de commencer, mais je voulais absolument découvrir la plume d'Alison Goodman. Sa saga Lady Helen me fait de l'oeil depuis sa sortie, mais Eon est déjà paru en poche, c'est un diptyque, je pense donc que c'est aussi un bon moyen de découvrir l'univers de l'autrice.
Et quelle imagination. L'univers que décrit Alison Goodman m'a enthousiasmé par sa complexité, ses intrigue politique et son background bien fouillé. Ces histoires de dragons du zodiaque qui donne leur énergie à un élu et à son apprenti, j'ai trouvé ça très intéressant. Cela permet plein de complots, d'intrigues et de coup-bas comme je les aime. D'avoir placer ça dans une Chine traditionnelle (empereur divin, harem,...) permet un dépaysement supplémentaire toujours bienvenue dans la fantasy et apporte un attrait supplémentaire et exotique à la lecture.
L'univers très masculin et patriarcat que commence à bouleverser Eon à son arrivée (imprévue) dans le cercle des très hauts est aussi une belle trouvaille. Cela fait d'Eon un personnage principal qui sort un peu des sentiers battus (surtout avec son handicap) et qui doit faire une quête identitaire et de confiance en elle très attrayante pour le lecteur.
La seule chose qui m'a vraiment empêché d'être complètement immergée dans cet univers de fantasy riche c'est l'écriture. A certains moments, la plume m'a semblé lourde et/ou maladroite. Les descriptions ne m'ont pas plus emballées que ça et je n'arrivais pas à m'inprégner de l'ambiance que, je pense, l'auteur aurait voulu posée. Idem pour les scènes d'actions qui sont dès fois confuses dans les explications. A chaque fois j'avais l'impression qu'il manquait une ou deux lignes explicatives ce qui me perdait régulièrement (surtout dans les dernières 100 pages du livres qui sont très animées). Problème de traduction ou maladresse de l'autrice ? Enfin bref. Rien de dramatique, peut être étais-je fatiguée en lisant mais cela a suffit à me perdre et à m'empêcher de m'attacher plus à Eon et autres protagonistes.
En bref :
Eon T1 : Eon et le douzième dragon d'Alison Goodman ne révolutionne pas le genre de la fantasy, mais en décidant de placer son histoire dans une Chine fantastique avec un background aussi bien fouillé, l'autrice propose une histoire solide et qu'on prend plaisir à lire. Cependant quelques maladresses de plume/traduction m'ont empêché de pleinement m'attacher aux personnages et de vraiment être happée par l'ambiance. Mais cela reste une bonne lecture qui donne envie de lire la suite.
Ma note : 15/20
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