lundi 25 juin 2018

La petite boulangerie du bout du monde

De Jenny Colgan aux éditions Pocket paru en 2016
Genre : Contemporain, 494 pages

Ce que dit le résumé : 

Quand son mariage et son entreprise familiale font naufrage, Polly Waterford quitte Plymouth et trouve refuge dans un petit port tranquille d'une île des Cornouailles. Elle s'installe seule dans un minuscule appartement situé au-dessus d'une boutique laissée à l'abandon. Pour se remonter le moral, elle se consacre à son plaisir favori : fabriquer du pain. Alors qu'il n'y a plus dans le village qu'une boulangère irascible au pain sans saveur, les arômes de levain qui s'échappent de chez elle attirent très vite la curiosité et la sympathie des habitants. Petit à petit, d'échanges de services en petits bonheurs partagés, elle ravive l'esprit d'entraide et de partage dans le village. Au fil des rencontres farfelues (un bébé macareux blessé, un apiculteur dilettante, des marins gourmands) et au gré des événements heureux ou tragiques qui touchent la communauté, ce qui ne devait être qu'un simple " break " devient l'entreprise de sa vie. Polly se révèle enfin à elle-même : une femme déterminée et créative, prête à mordre dans la vie comme dans une mie de pain chaude et croustillante.

Mes impressions : 

J'avais acheté ce livre en prévision d'une envie de légéreté et de dépaysement. Il est resté un peu dans ma PAL et les vacances m'ont donné envie de le sortir. Voici donc, le 4ème et dernier livre que j'ai embarqué dans ma valise.

Une lecture qui remplie le contrat,
Ce livre a été juste bien pour mon envie de frivolité littéraire. Le scénario n'est pas extraordinaire et la fin est prévisible, mais la plume est agréable, le message de solidarité et de retour aux basiques (ou du moins aux choses simples) m'a atteint et j'ai adoré la description de la mer et de l'île qui me transportait.

Un livre qui donne faim,
Par ce que c'est indéniable, la grande force de l'écriture de Jenny Colgan dans ce livre est l'ambiance qu'elle a réussi à mettre en place. On sent l'odeur du pain chaud sortir du livre en même temps que les embruns de la mer et le vent sur notre visage. Toute l'ambiance du village et du port aussi est très bien dépeint et on prend plaisir à l'arpenter en compagnie de Polly.

Globalement, des personnages attachants,
Les 100 premières pages ne m'ont étonnement rien fait ressentir. Pour une raison obscure, j'ai eu du mal à rentrer dedans. Si ce livre n'avait pas été le seul que j'avais sous la main au moment de sa lecture, je l'aurais poser pour le reprendre plus tard. Mais comme j'ai été "obligé" de le continuer, j'ai eu la bonne surprise de m'attacher petit à petit à Polly et d'avoir envie de savoir la suite de son histoire. Neal, le petit macareux y est pour beaucoup, ainsi que Hurkle l'apiculteur. Les autres personnages sont un peu clichés (surtout la meilleure amie qui m'a tapé sur le système avec ses jugements à la noix!) et ce n'est pas ce que je retiendrais de ce livre.

En bref,

La petite boulangerie du bout du monde a été une lecture agréable qui rempli son contrat de légéreté et de bons sentiments. Je lirais avec plaisir la suite pour retrouver cette ambiance qui m'a tant plu.

vendredi 22 juin 2018

Swap claque ta bulle

Je reviens vers vous pour un nouveau Swap, centrée sur la bande dessinée cette fois. C'est avec Nimue20 de Livraddict que j'ai échangé mon paquet. Nous nous sommes donnée un budget précis et pour les BD, on devait offrir un coup de coeur personnel et un titre sur 4 thèmes précis. 

Voici ce que j'ai reçu :



Voici les deux BD reçues :
- Océan d'amour de Gregory Panaccione et Wilfrid Lupano : une bande dessinée muette sur l'océan qui à l'air plein de poésie.
- Empress de Mark Millar et Stuart Immonem : un comic space opéra avec des dessins qui ont l'air d'envoyer du lourd.


En goodies, j'ai reçu : 

- un magnifique tote-bag Harry Potter qui m'a rendue dingue quand j'ai ouvert le paquet, 
- des marques pages et des post-its en lien avec la première BD, 
- de superbes cahiers avec des couvertures de comics de femmes 
- deux mini-pops surprises : Spider-man version bleu foncé et un détraqueur.
- et côté gourmandise : un thé bio à la clémentine et de la pate à tartiner corse

  

Comme vous pouvez le voir j'ai encore été super gâtée. Je remercie ma binome et je vais de ce pas profiter de toutes ces belles surprises.



mercredi 20 juin 2018

Wonder

De RJ Palacio aux éditions PKJ (collection Best Seller) paru en 2014
Genre : Jeunesse, contemporain - 502 pages


Ce que dit la 4ème de couverture : 

"Je m'appelle August.  Je ne me décrirai pas. Quoi que vous imaginiez, c'est sans doute pire."
Né avec une malformation faciale, Auggie n'est jamais allé à l'école. A présent, pour la première fois, il va être envoyé dans un vrai collège... Pourra-t-il convaincre les élèves qu'il est comme eux, malgré tout ? Ne jugez pas un livre garçon à sa couverture son apparence.

Mes impressions :

Avec le film sorti cet hiver et avec un tel thème, j'avais très envie de découvrir Wonder. Et maintenant c'est chose faite.

La différence traité de manière poétique et très vraie
En suivant August, qui a cause d'une maladie rare a subi de nombreuses opérations et à un visage abimé, difforme, différent,l'auteur nous amène sur la corde sensible. Elle ne nous épargne rien sur la cruauté dont peut faire preuve le monde (et plus particulièrement les enfants) envers ce qui n'est pas "normal". Mais le parcours d'August, son humour et sa maturité vis à vis de ça, sont magnifiquement racontés et même si dès fois ça interloque, ça fait aussi beaucoup réflechir sur notre comportement envers les autres.

Une narration forte,
Car elle prend plusieurs points de vue. Bien sur on suit celui d'August, qui est tantôt lucide, tantôt nombriliste (forcément habituer à ce que l'on s'occupe beaucoup depuis sa naissance) et surtout tantôt candide. C'est très intense ce qui se passe dans la tête du garçon et ça a facilement raisonner dans ma tête et dans mon coeur. Puis on suit ses amis et les amis de sa soeur. Personnellement j'ai surtout eu un coup de coeur pour le point de vue d'Olivia, la grande soeur. Je trouve que c'est un personnage fort et d'une combatitivité incroyable, surtout quand il s'agit de son petit frère, même si elle a ses propres problèmes à gérer.

Une lecture jeunesse intélligente,
De par son thème et la manière dont il est traité, cette lecture a été forte pour moi. La fin un peu jeunesse (mais normal vu le public visé à la base) m'a un peu empêché de peu le coup de coeur. Mais quoi qu'il arrive c'est avec grand plaisir que je lirais le recceuil de nouvelles issues de Wonder.

En bref : 

Wonder est une lecture belle, intélligente et qui rempli complétement son contrat de sensibilisation auprès des plus jeunes et moins jeunes d'ailleurs.

Ma note : 17/20

mardi 19 juin 2018

La plage de la mariée

De Clarisse Sabard aux éditions Charleston (poche) paru en 2018
Genre : contemporain - 560 pages

Ce que dit le résumé :

La vie de Zoé, 30 ans, bascule lorsqu'un coup de téléphone lui apprend que ses parents ont eu un grave accident : son père est mort sur le coup et sa mère est trop grièvement blessée pour espérer s'en sortir. Avant de mourir, elle confie cependant à Zoé que l'homme qui l'a élevée n'est pas son véritable père. Pour retrouver ce dernier, elle lui donne un seul indice : la plage de la mariée.

Mes impressions:

Clarisse Sabard est une auteur que j'avais très envie de découvrir et comme, lors de mon dernier swap, j'ai eu la chance de recevoir un de ses livres, je n'ai été que joie et bonheur. Avec une couverture pareille je me le suis gardée au chaud pour les vacances et c'est avec plaisir que je l'ai sorti de ma valise entre deux excursions.

Un feel good auquel je ne m'attendais pas.
Je n'ai pas su lire entre les lignes du résumé et je m'attendais à un "simple" roman identitaire et j'ai été un peu perdue de me retrouver avec un feel-good. Passée ma surprise, je me suis laissée doucement embarqué par l'ambiance de la Bretagne et les personnages secondaires haut-en-couleurs et très plaisant que l'héroïne rencontre rapidement.

La quète identitaire n'est pas oubliée pour autant,
Et c'est la partie de l'intrigue qui m'a le plus plu. La quète de Zoé pour retrouver son père biologique m'a vraiment captivé et j'ai aimé comment le personnage se reconstruisait autout de cela. La réponse apportée par la fin est cohérente et ne tombe pas comme un cheveu au milieu de la soupe. J'ai aprécié cela.

Des personnages qu'on aimerait connaître,
Enfin surtout les personnages secondaires. J'ai plus été touché par Alice, Capucine, Gégé (mon petit coup de coeur personnel) et Betty que par Zoé en elle même. Bien que ce soit un personnage principal intéréssant et qui a du répondant, je n'ai pas réussi à m'attacher à elle, et elle m'a particulièrement exaspéré à un moment avec Nicolas, son beau prétendant. C'est vraiment dommage.

Le sentiment d'une écriture inégale,
C'est étrange de ressentir cela pour une plume, mais autant dès fois, je l''ai adorée, et elle m'a parlé et m'a fait vibré, autant dès fois elle m'a laissée de glace. En fait, ce sont les nombreuses maladresses de narration qui m'ont perturbés (comment peut-on savoir qu'une personne à les cheveux bruns sur une vieille photo en noir en blanc ?? >.< ) et les dialogues qui m'ont paru, à certaines reprises, peu plausibles. Et c'est très dommage, cela empêche cette lecture d'être plus qu'une banale bonne lecture.

En Bref : 

Un avis globalement positif, mais je sais d'avance que cela ne restera pas une lecture longtemps ancré dans ma mémoire si ce n'est le contexte dans lequel je l'ai lu. Mais je suis intriguée tout de même par les autres écrits de l'auteur, donc je pense que j'essayerai un autre de ces livres avant de juger définitivement ou non si je continue avec Clarisse Sabard.






dimanche 17 juin 2018

Belgravia

De Julian Fellowes aux éditions 10/18, paru en 2017
Genre : Historique -528 pages

Ce que dit la 4ème de couverture :

Le 15 juin 1815, le bal devenu légendaire de la duchesse de Richmond réunit à Bruxelles tous les grands noms de la société anglaise. La plupart des beaux officiers présents ce soir-là périront quelques heures plus tard sur le champ de bataille de Waterloo, faisant de cette réception l'une des plus tragiques de l'histoire. Mais cette nuit va aussi bouleverser le destin de Sophia Trenchard, la ravissante fille du responsable de l'intendance du duc de Wellington. Vingt-cinq ans plus tard, les Trenchard, en pleine ascension sociale, se sont installés dans le nouveau quartier de Belgravia et pensaient laisser derrière eux ces terribles événements. Mais dans un monde en mutation où l'aristocratie côtoie désormais la classe émergente des nouveaux riches, certains sont prêts à tout pour que les secrets du passé ne menacent pas leurs privilèges...

Mes Impressions

Aimant beaucoup l'ambiance de la série Dowton Abbey, je me suis lancée avec grand plaisir dans ce livre écrit par le créateur de la série. Epoque victorienne, "clash" des classes sociales, rumeurs, scandales et salons feutrés, c'est parti pour un univers so brittish !

Une écriture agréable et des dialgues aux petits oignons.
Ce que j'ai le plus aimé dans ce livre c'est le style de Julian Fellowes (et de la traduction, évidement) et cette manière si particulière de faire des dialogues à deux niveaux, plein de sous entendus mais toujours courtois, si typique de l'époque. Tous ces non-dits où il faut interpréter entre les lignes et où les personnages doivent avancer comme sur des oeufs, j'ai adoré. 

Anne Trenchard, le personnage touchant que j'ai aimé suivre.
Elle est celle qui est la plus censée, la plus pragmatique du livre. Son histoire et son passé m'ont particulièrement plu. Elle oscille dans un univers où elle n'a pas forcément envie d'être, mais par necessité elle est là et c'est délicieux de découvrir tous les coulisses de l'aristocratie anglaise de l'époque via ses yeux de roturière, certes riche, mais pas issue de la noblesse.
Les autres personnages sont un peu moins savoureux, mais j'ai aimé tout de même les suivre. Je regrète juste de ne pas avoir plus suivi les domestiques, même si ils ont quand même un rôle. Je les trouve pas assez approfondi et trop caricaturaux.

Un intrigue un peu en mode soufflé.
Pendant tout le livre, on attend qu'éclate LE scandale. En soit, on s'est vite la chose scandaleuse mais ce qui m'a tenu en haleine c'était de savoir comment la famille Trenchard allait essayé de l'éviter et quel serait les conséquences. Finalement, et c'est là mon regrêt, le soufflé monte, monte et remonte pour retomber aussi sec avec trop de facilité et de convenu. Cela m'a refroidi sec. Alors que j'ai dévoré en peu de temps les 450 premières pages avec un plaisir inouï, la fin a été plus fastidieuse avec cette petite voix au fond de moi qui me disait : tout ça pour ça ? Quel dommage !

En Bref :

Une lecture très sympathique servie par une plume agréable et dans un univers que j'adore. Je relirais avec grand plaisir du Julian Fellowes en espérant que cette fois-ci la fin sera plus aboutie et moins facile.

Ma note : 16/20