samedi 19 janvier 2019

Player One

D'Ernest Cline, aux éditions Pocket, paru en 2015
Genre ; Science-fiction- 624 pages

Le résumé :

2044. La Terre est à l'agonie.
Comme la majeure partie de l'humanité, Wade, 17 ans, passe son temps dans l'OASIS – un univers virtuel où chacun peut vivre et être ce qui lui chante. Mais lorsque le fondateur de l'OASIS meurt sans héritier, une formidable chasse au trésor est lancée : celui qui découvrira les trois clefs cachées dans l'OASIS par son créateur remportera 250 milliards de dollars !
Multinationales et geeks s'affrontent alors dans une quête épique, dont l'avenir du monde est l'enjeu. Que le meilleur gagne...

Mes impressions : 

Avant toute chose, il faut savoir que j'ai lu le livre sans avoir vu le film (Ready Player One de Steven Spielberg), de ce fait, je commençais ma lecture sans en savoir plus sur l'histoire que ce que le résumé en dit.

Et cette histoire est méga cool.Oui, je sais ce n'est pas souvent que j'utilise ces deux mots pour décrire un livre, mais je trouve que pour celui-ci ça lui va comme un gant. Il y a malgré tout quelques petites choses qui m'ont titillées dans Player One, alors je vais commencer par ça.

Le livre fait plus de 600 pages, et je dois avouer qu'il y a certaines parties qui m'ont ennuyées (cela doit représenter 75-100 pages sur tout le livre). Certains ont reproché à ce livre son début lent (il est vrai que "l'action" commence vraiment après 100 pages), mais cela ne m'a pas déranger parce que cela permet à l'auteur de bien poser son univers et il ne revient plus la dessus par la suite, se concentrant sur l'essentiel. Mais il y a quand même deux-trois périodes dans le milieu de livre qui sont longues. 
Et deuxième chose, les multiples références aux années 80. C'est top, que l'auteur est utilisé cette décennie là pour son livre. On sent qu'il en maîtrise cette culture à fond. Mais il n'y a que ça, et principalement des références américaines (oubliez donc le Club Dorothé et autres références plus "européennes"). J'ai été facilement perdue au milieu de tout ça. Et puis comme Ernest Cline rentre vraiment dans des détails, ça m'a semblé lourd et fastidieux à certains moments.

En dehors de ça, cette lecture m'a vraiment fait passer un excellent moment. Déjà, j'ai trouvé que c'était de la bonne science-fiction. L'avenir imaginé dans ce livre est effrayant car très plausible et surtout imminent (on est en 2044, donc pas ce n'est pas un futur si éloigné que ça de nous). Et difficile de ne pas penser que certaines choses décrites pourraient arrivées dans les années à venir.
Et surtout Player One est, pour moi, un livre d'aventures avec un grand A. Alors oui, on est dans une réalité virtuelle mais il y a des des combats à l'épée, de la réflexion, des quêtes et encore plein d'autres codes de la fantasy ou des livres de capes et d'épées (pour ne citer que ces genres là) qui s'entremêlent. L'OASIS (cette fameuse réalité virtuelle) permet quasiment tous les possibles et c'était très intelligent d'avoir pensé cela comme ça. En plus de ça, Wade, le personnage principal, est attachant. Il évolue durant tout le livre en passant par beaucoup de stades (naïf, un peu tête à claque, courageux, malin....), difficile de ne pas ressentir de l'empathie envers lui et ses amis (avec, personnellement, une nette préférence pour Aech).

En bref :
Player One est une histoire inventive, qui m'a fait passé un excellent moment malgré quelques longueurs. L'auteur maîtrise bien son univers, ses personnages et son intrigue et cela coule tout seul.

Ma note : 16/20

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire