mercredi 28 février 2018

Sirius : Le post-apocalyptique poétique qui m'a laissé mi-figue mi-raisin

De Stephane Servant aux Editions du Rouergue (2017)
Genre : Jeunesse, Science-fiction

Ce que dit la 4ème de couverture :

Alors que le monde se meurt, Avril, une jeune fille, tente tant bien que mal d'élever Kid. Entre leurs expéditions pour trouver de la nourriture et les leçons données au petit garçon, le temps s'écoule doucement... jusqu'au jour où le mystérieux passé d'Avril les jette brutalement sur la route. Il leur faut maintenant survivre sur une terre stérile pleine de dangers. 

Mes impressions : 

Me réconcilier avec le post-apocalyptique ce n'était pas gagné....
Alors oui, vous me direz que j'ai adoré les Chroniques Lunaires de Marissa Meyer qui pourrait être aussi considéré comme du post-apocalyptique, mais Sirius n'est pas du tout dans le même genre et la même ambiance. C'est le moins que l'on puisse dire. Pour la simple et bonne raison que si l'univers des Chroniques Lunaires nous semble dans un futur très très lointain, celui de Sirius pourrait clairement être dans 10-20 ans si l'humanité dégénère à ce point. 

Et c'est là, que la petite optimiste que je suis c'est perdu.
L'univers de Stéphane Servant est peut être trop sombre pour la lectrice que je suis actuellement. Que ce soit le côté très pessimiste et fataliste de l'histoire ou la nature très noire des Hommes, j'ai pas du tout accroché (c'est comme ça que je l'ai ressenti du moins). J'ai conscience que c'est réaliste, mais ce n'est pas le genre de lecture qui rentre en symbiose avec mes états d'âmes actuels. Je ne suis pas dans un monde de bisounours, loin de là, mais du coup les idées de l'auteur n'étaient pas celles dont j'avais envie de lire en ce moment.

Heureusement il y a Kid et Sirius.
Les deux là apportent de la fraicheur et de la naïveté qui donne une souffle léger dans le récit. Et honnêtement, je me suis fait avoir comme une bleue concernant la nature de Sirius, qui il est. Si vous comptez lire ce livre n'allait pas trop voir les critiques qui pourraient vous spoiler ça, ce serait dommage.

Et malgré tout la plume de l'auteur est géniallement belle.
Car oui, il est indéniable que Stephane Servant a une écriture très jolie et poétique et un talent certain pour les ambiances oppréssantes qui vous mettent les nerfs à rude épreuve (coucou Darius). Les retournements de situation sont aussi très bien amenés, et je ne m'attendais vraiment pas à la fin. Je ne pensais pas que l'auteur irait aussi loin dans son raisonnement et finalement la conclusion est belle et heureusement, optimiste.

En bref, 
Je n'ai pas lu ce livre au bon moment. Peut être que dans un autre état d'esprit ou dans 5 ans, quand mes goûts auront évolué j'adorerais le relire, mais aujourd'hui ça ne l'a hélas pas fait. Par contre je retiens avec grand plaisir un auteur avec une plume splendide et c'est avec beaucoup de joie que je lirais un autre livre de Stephane Servant dans un autre genre que celui-ci.

Note 14/20




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