Le sommet des dieux T1

Attention coup de coeur ! <3

De Jirô Taniguchi et Baku Yumemakura, aux éditions Kana (collection Made In), paru en 2010

Genre : Manga- aventure - 326 pages

Le résumé :

Quand les hommes font face à la nature, c'est d'abord eux qu'ils affrontent. Qui mieux que Jirô Taniguchi pourrait nous le faire comprendre? À travers le regard et les souvenirs du héros-photographe Fukamachi Makoto, le lecteur pénètre dans un monde à part où cohabitent la dure loi de la montagne et la folle passion des hommes.

Mes impressions : 

Reçu dans le swap "Colore ton swap", Le sommet des dieux fait parti de ces titres que je n'aurais pas ouvert si on ne me l'avait pas offert. Et si une consigne pour un challenge ne m'avait pas "forcé" à la lire, il aurait pu encore longtemps traîner dans ma PAL. Et j'aurais eu tort. Tant cette lecture m'a agréablement surprise. C'est un vrai coup de coeur inattendu, genre tombé de nul part !

Parce qu'on ne va pas se mentir. Un manga sur l'alpinisme, à la base, ce n'est pas vraiment un thème vers lequel j'aurais été. Je partais donc presque à reculons sur ce livre. Et finalement quelle claque. Les dessins de Jirö Taniguchi sont magnifiques et permettent une immersion très rapide dans le milieu de l'alpiniste (même pour les néophytes). Les détails à foison, les jeux de noir et blanc et les visages expressifs et justes font qu'on ne peut qu'admirer chaque case. Certaines, au milieu de Katmandou ou d'autres lors des ascensions, sont d'une telle richesse qu'on ne peut pas lire "vite". Elles obligent en prendre le temps de s'arrêter sur elles et sur l'ambiance qu'elles dégagent et qu'elles infusent petit à petit.

Car oui, l'intrigue démarre peut être un peu lentement, mais elle permet de mettre en place le personnage d'Habu Jijô et tout le mystère qui l'entoure. C'est un scénario solide qui est proposé là avec des personnages denses et complexes. Ajouté à l'atmosphère de grandeur et de dangerosité donnée par la montagne, ce premier tome du Sommet des dieux est un manga qu'on peut difficilement lâché. D'ailleurs je pense acheté rapidement la suite car cela m'a tellement plu que j'ai vraiment très hâte de savoir ce qui va arriver aux protagonistes !

En bref : 

Le sommet des dieux T1 de Jirô Taniguchi et Baku Yumemakura est un surprenant coup de coeur pour moi. Je ne m'y attendais vraiment pas, et c'est d'autant plus bon ! N'hésitez pas à partir à l'aventure avec ce manga, à gravir la montagne avec les personnages et à vous laisser souffler par la qualité graphique des dessins. Cela vaut vraiment le détour.

Ma note : 19/20

Throwback Thursday Livresque #37

Hey, tout le monde. J'espère que vous allez bien.
Je vous retrouve aujourd'hui pour un Throwback Thursday Livresque, après une pause de deux semaines dans ce rendez-vous. Initié par Bettie Rose Book, puis repris récemment par Carole de My-BoOks, ce rendez-vous consiste à parler d'un livre déjà lu sur un thème précis.

Le thème de cette semaine concerne L'imaginaire.
Lisant beaucoup de ce genre, le choix est plus que dur, on ne va pas se mentir. Mais, j'ai choisi de vous parler d'une de mes dernières lectures de ce genre avec Oniria T1 : Le royaume des rêves de BF Parry.

Je trouve que ce livre colle doublement au thème. Nous sommes dans un univers très imaginaire, qui plus est, dans le Royaume des rêves. Et quoi de mieux que les rêves pour stimuler et faire fantasmer notre imaginaire ?

En plus de ça, l'auteure maîtrise bien son monde. J'avais peur qu'avec un thème aussi vaste que les rêves, ça parte un peu dans tous les sens. Mais non, les limites sont bien déterminées et cela permet tout de même d'explorer un univers cohérent (enfin aussi cohérent que peut être nos rêves) et magnifique. Et puis, le personnage principal, Eliott, est très attachant, peut être un peu trop mature pour son âge, mais j'avais envie de le suivre et maintenant j'ai envie de savoir la suite de ces aventures.

Pour en savoir plus : ma chronique

Quand vient la vague

De Manom Fargetton et Jean-Christophe Tixier, aux éditions Rageot, paru en 2018
Genre : Jeunesse-drame - 267 pages

Le résumé : 

Bouleversée, Nina quitte le domicile familial et jette ses clés dans une bouche d’égout… Quelques mois plus tard, son frère Clément se met à sa recherche. De Lacanau à Bordeaux puis Paris, il découvre la raison de sa fuite, ces « vagues » qui l’ont submergée, l’obligeant à tout quitter.

Mes impressions

Manon Fargetton avait réussi à m'éblouir avec L'héritage des rois-passeurs et Les illusions de Sav-Loar, je voulais donc la tester dans un autre genre. Comme j'ai eu le plaisir de la rencontrer au Livre sur la Place de Nancy en septembre dernier, je lui ai demandé avec lequel de ses livres je devais continuer à explorer sa bibliographie. C'est Quand vient la vague qu'elle m'a conseillé. Donc me voici à tenter cette lecture avec, en plus, le plaisir de découvrir la plume de Jean-Christophe Tixier.

Ce livre fut une bonne lecture. J'ai aimé les sujets qu'il abordait (la famille, l'homosexualité, le pardon....), la manière dont s'était fait et surtout les émotions véhiculés. Les personnages de Nina et Clément sont très bien pensés et écrits et leur réactions et leurs sentiments très réalistes. Je me suis attaché à eux, en particulier Clément qui évolue d'une manière saisissante durant l'histoire.

Le seul reproche tient peut être au scénario. J'avais vu venir assez tôt certains rebondissements, mais la fin a quand même réussi à me surprendre. Par contre, ce genre de livre me fait croire que je deviens peut être trop vieille pour le genre YA (Young Adult)/adolescent, surtout en contemporain. Je trouve toujours les intrigues un peu plates et prévisiblse surtout à côté de certains contemporains classé adultes. Il ne faut vraiment pas que j'en abuse sinon je risque l'overdose assez facilement, je pense.

En bref: 

Quand vient la vague a été une bonne lecture. Le côté YA rendait l'histoire un peu trop légère à mon goût. Cependant les personnages sont bien construits, attachants et réalistes et les thèmes abordés sont bien amenés et bien traités.

Ma note : 16/20

Throwback Thursday Livresque #36

 

Hey, tout le monde. J'espère que vous allez bien.
Je vous retrouve aujourd'hui pour un Throwback Thursday Livresque, après une pause de deux semaines dans ce rendez-vous. Initié par Bettie Rose Book, puis repris recemment par Carole de My-BoOks, ce rendez-vous consiste à parler d'un livre déjà lu sur un thème précis.

Aujourd'hui le thème est Classique !
Je vais donc, sans grande surprise, vous parler d'un classique, que j'ai lu il n'y pas très longtemps et qui m'a un peu fait passé par toutes les émotions : Orgeuil & Préjugés de Jane Austen.

Je crois qu'on va être plusieurs à en parler de ce classique de la littérature victorienne. Personnellement, j'ai eu de mal avec le début de l'histoire pour finalement adorer à la fin. Jane Austen a réussi l'exploit de me faire détester puis aimer ce taciturne Mr Darcy et surtout, j'ai adoré partager le point de vue de la très perspicace Lizzie. Une vraie bonne surprise pour moi qui m'attendait à une lecture plus fastidieuse et moins accessible.

Mention spécial pour l'édition de chez Tibert que je trouve splendide avec sa reliure en tissu et les dessins de Margaux Mottin qui ont un ton qui n'a rien à envier au style moqueur de Jane Austen.

Il faut maintenant que je m'empresse de regarder les adaptations à l'écran (la série de la BBC des années 1990 ou le film du début des années 2000, par exemple), car j'ai très envie de retrouver l'univers austinien.

Ma chronique 

Oniria T1 : Le royaume des rêves

De BF Parry, aux éditions Le livre de poche (Jeunesse)
Genre : Jeunesse- Fantastique - 360 pages

Le résumé : 

Eliott, 12 ans, est un garçon en apparence comme tous les autres. Jusqu’au jour où il découvre un sablier magique qui lui permet de voyager dans un monde aussi merveilleux que dangereux : Oniria, le monde des rêves. Un monde où prennent vie les milliards de personnages, d’univers, et toutes les choses les plus folles et les plus effrayantes rêvées chaque nuit par les êtres humains. Collégien ordinaire le jour, Eliott devient la nuit, parmi les rêves et les cauchemars qui peuplent Oniria, un puissant Créateur, qui peut faire apparaître tout ce qu’il souhaite par le simple et immense pouvoir de son imagination. En explorant Oniria pour sauver son père, plongé depuis plusieurs mois dans un mystérieux sommeil, Eliott est finalement confronté à son extraordinaire destin. Car Eliott est l’ « Envoyé » : il doit sauver le Royaume des rêves, menacé par la sanglante révolution des cauchemars. 

Mes impressions : 

J'avais comme une envie de me plonger dans du bon jeunesse ce mois-ci et c'est chose faite avec ce premier tome de la saga Oniria. En plus ce livre fait partie de mes reliques de ma PAL, il était temps qu'il en sorte....

Si j'ai trouvé le tome un peu trop introductif -défaut de certains premiers tomes de sagas- avec trop peu de réponses apportées aux questions posées, j'ai beaucoup aimé ma lecture. Cet univers qui n'a de limite que l'imagination de son autrice, et je trouve, géniallissime et j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à le découvrir en même temps qu'Eliott. Je pense qu'il a vraiment de quoi plaire aux jeunes (la cible du livre).

Même s'il y a quelques facilités scénaristiques, les aventures d'Eliott n'en sont pas moins très prenantes et intéressantes. Il y a vraiment de très belles trouvailles et je suis très curieuse de voir jusqu'où ira l'auteur dans son histoire. En plus de ça, même s'il est peut être un peu trop mature pour son âge (mais au vu des événements on peut comprendre cela), Eliott n'en reste pas moins très attachant. Quelques personnages sont un peu caricaturaux (comme la belle-mère), mais je leur laisse le bénéfice du doute. Je ne suis pas à l'abri d'une bonne surprise dans les tomes suivants.

En plus, certains évèvements permettent d'aborder des sujets beaucoup plus graves comme le harcèlement scolaire ou les familles recomposées. Bien sur, c'est en toile de fond et ce n'est pas la trame principal, mais ça a le mérite d'être là et d'être bien abordés (même si bien sur on peut toujours aller plus loin dans ces thèmes là).

En bref :

Oniria T1 : Le royaume des rêves de BF Parry a été une bonne lecture et une très bonne découverte. Pour moi c'est à classer dans la catégorie jeunesse bien fait et intelligent et j'ai hâte de lire la suite pour voir comment l'autrice approfondira son univers et ses personnages.

Ma note : 16/20

Only

De Winston Groom, aux éditions du Cherche Midi, paru en 2016.
Genre : contemporain, 190 pages

Le résumé : 

George et Alice Martin, jeunes mariés, accueillent un nouveau membre dans leur famille : Only, un chien de berger orphelin et pataud. C’est le bonheur, mais ils s’aperçoivent vite que le chiot a des idées bien arrêtées et que, lorsqu’il veut quelque chose, il est prêt à tout pour l’obtenir. Observateur sensible et insolite, Only regarde ses humains évoluer et s’aventurer vers des horizons inattendus. Perplexe, il décide un jour d’abandonner la maison pour partir à la rencontre du vaste monde. Le voyage ne sera pas de tout repos !

Mes impressions : 

En commençant Only de Winston Groom, j'avais une envie de fraicheur. Et j'avoue ne pas avoir été déçue sur ce point, mais il me manque peut être quelque chose pour que cette lecture soit autre chose qu'une simple bonne lecture. Je m'explique.

Rien à dire sur l'écriture/traduction, sans être originale ou transcendante, avec moi elle a fait son job et m'a fait passé un bon moment. Dans les passages de tension, l'auteur a très bien réussi à me faire ressentir la détresse, l'espoir ou la douleur de la scène. Et puis Only est tellement génial. A lui seul, il justifie qu'on ouvre ce livre. C'est vraiment une boule de poils très attachante avec une naïveté touchante et un entêtement qui fait sourire. A travers ce chien, l'auteur porte un regard plein de tendresse ou de questionnements sur les comportements humains et c'est très rafraichissant.

Mais il m'a vraiment manqué un petit truc, une petite étincelle pour que l'histoire décolle vraiment. Après ma lecture je me suis rendu compte, que même si la première parution française est récente (2016), la première parution en VO, elle, date de 1984. Est ce que ce serait ça qui fait que cela m'a laissé un goût de trop peu, avec un manque de recul sur cette époque ? Je n'arrive pas vraiment à savoir. La lectrice que je suis est un peu déçue par ce petit détail qui me chiffone, cependant je suis sure que ce livre a tous les atouts pour plaire, j'ai du passer un peu à côté. Alors n'hésitez pas à essayer si ce titre vous tente.

En Bref :

Only de Winston Groom a été pour moi une bonne lecture. La force de ce livre réside dans ce chien têtu et attachant que j'ai pris plaisir à suivre. Il m'a manqué un petit truc pour que cela passe en excellente lecture, mais ce livre a de bons arguments pour faire passer un très bon moment à son lecteur.

Ma note : 15/20

Throwback Thursday Livresque #35

Hey, tout le monde. J'espère que vous allez bien. 

Je vous retrouve aujourd'hui pour un Throwback Thursday Livresque, après une pause de deux semaines dans ce rendez-vous. Initié par Bettie Rose Book, puis repris recemment par Carole de My-BoOks, ce rendez-vous consiste à parler d'un livre déjà lu sur un thème précis.

Aujourd'hui, le thème est Flashback. 

Je vais donc vous parler du Paris des Merveilles T2 : L'elixir d'oubli de Pierre Pevel.

De quoi ça cause ?

Résumé du tome 1, garanti sans spoiler !

Paris, 1909. La tour Eiffel est en bois blanc, les sirènes se baignent dans la Seine, des farfadets se promènent dans le bois de Vincennes... et une ligne de métro relie la ville à l'OutreMonde, le pays des fées, et à sa capitale Ambremer. Louis Denizart Hippolyte Griffont est mage du Cercle Cyan, un club de gentlemen-magiciens. Chargé d'enquêter sur un trafic d'objets enchantés, il se retrouve impliqué dans une série de meurtres. L'affaire est épineuse et Griffont doit affronter bien des dangers: un puissant sorcier, d'immortelles gargouilles et, par-dessus tout, l'association forcée avec Isabel de Saint-Gil, une fée renégate que le mage ne connaît que trop bien...

Mais pourquoi ce livre ? Et surtout ce tome 2?

Avec ce tome 2 et ses flashbacks, cela me permet de mettre en avant cette trilogie que j'adore et dont je n''arrête pas de vous rabacher qu'elle est génial et qu'il faut vraiment la découvrir si ce n'est pas déjà fait. Rien que pour le plaisir de lire les aventures de ce duo magique Griffont/ Isabel de Saint-Gil qui est juste une pépite. D'ailleurs, dans ce tome 2, grâce aux flashbacks, l'auteur nous en apprend plus sur leurs débuts et leur rencontre et cela vaut le détour. 

Vraiment j'insite (vous me dites si je deviens relou), cette saga est géniale et elle mérite vraiment qu'un maximum de monde s'y interesse tellement elle est de qualité. Elle a tout pour plaire : de bonnes intrigues, des personnages haut-en-couleur et qui fontionnent merveilleusement bien ensemble, une plume géniale et un univers extraordinaire. Que demandez de plus ?

Ma chronique du tome 1

Ma chronique du tome 2

Ma chronique du tome 3

L'atelier des sorciers T4

Attention suite de saga, risque de spoilers

De Kamome Shirahama, aux éditions Pika (Seinen), paru en 2019
Genre : Seinen, 192 pages

Le résumé : 

Agathe s’est inscrite au deuxième examen du monde des sorciers qui lui permettra de pratiquer la magie en public. Kieffrey, Coco et les autres apprenties l’accompagnent sur place, mais la présence néfaste de la Confrérie du Capuchon va bientôt venir troubler le bon déroulement de l’épreuve…
Quel est le but de cette étrange organisation ?

Mes impressions : 

Chronique plutôt courte aujourd'hui pour vous parlez de ce quatrième tome, mais très enthousiasme. Car comme avec les tomes précédents, j'ai adoré me replonger dans l'univers de L'atelier des sorciers.

Pour la première fois depuis le début, on se décentralise de Coco, l'héroïne, pour suivre d'autres personnages comme Agathe ou Tri. Cela permet d'approfondir la première et de découvrir enfin un peu plus la deuxième. J'avoue beaucoup aimé cette évolution et j'en suis ravie, parce que je ne pensais pas que l'autrice m'emmènerai dans cette direction avec Tri. Et comme tout bon lecteur qui se respecte j'aime être surprise.

Bien sur, l'autrice continue d'approfondir son univers, que je trouve toujours aussi fascinant et d'avancer dans l'histoire. Seul bémol : cette fin qui est trop dure ! Vivement la suite !

En bref : 

L'atelier des sorciers T4 confirme l'excellence de cette série. Je suis toujours happée par cet univers magique. J'aime de plus en plus les personnages et j'ai vraiment hâte d'en connaître plus sur eux (surtout Kieffrey)!

Ma note : 18/20

Les chroniques des tomes précédents : 

Tome 1, Tome 2&3

Miss Cyclone

De Laurence Peyrin, aux éditions Pocket, paru en 2018
Genre : Contemporain, 344 pages

Le résumé : 

A l'ombre du Cyclone, les célèbres montagnes russes de Coney Island, là où New York se jette dans la mer, Angela et June, deux jeunes filles que tout oppose, se construisent ensemble dans une amitié indéfectible. A l'ombre du Cyclone, les célèbres montagnes russes de Coney Island, là où New York se jette dans la mer, Angela et June, deux jeunes filles que tout oppose, se construisent ensemble dans une amitié indéfectible.

Mes impressions : 

J'avais très envie de découvrir la plume de Laurence Peyrin. Voyant beaucoup ses titres passés sur la blogosphère, ça m'avait donné l'eau à la bouche. L'occasion m'a été donné avec Miss Cyclone, mais le bilan est un peu en demi-teinte.

Comme d'habitude, je préfère commencer pas les points négatifs, qui sont uniquement dépendant de mon ressenti. Déjà, j'ai l'impression d'avoir été "trahi" par la quatrième de couverture des éditions Pocket (je vous en ai mise une autre que je trouve plus juste) et qui m'a "vendu" quelque chose que finalement je n'ai pas eu. Comme toujours, dans ces cas-là, ça laisse un goût amer dans la bouche, et malgré toutes les qualités du livre, ce n'était pas ce à quoi je m'attendais. En plus de ça, le scénario ne m'a pas surpris et m'a laissé une impression très lisse. Dommage.

Cependant, j'ai aimé d'autres points. Déjà le personnage d'Angela qui est très bien construit. J'ai eu beaucoup d'affection pour elle. Son évolution, ses questionnements et ses états d'âme sont très bien décrits et laisse voir un personnage très agréable et très attachant. Ensuite, j'ai aimé la façon dont l'auteure avait réussi à emmêler, très habillement, la petite histoire dans la grande et suivre les personnages par le prisme des grands événements de l'histoire américaine contemporaine m'a beaucoup plu.

Et puis la plume de Laurence Peyrin est très agréable à lire. Les ambiances entre Coney Island et Manhattan m'ont gentiment dépaysée et fait voyager le temps de la lecture. C'est très bien fait.

En bref: 

Miss Cyclone a été une bonne lecture, mais sans plus pour moi. Cependant, je reconnais la qualité de la plume de l'auteure et son système de narration m'a beaucoup plu, alors je pense que je réessayerai de me plonger dans son univers et voir ce que cela donne.

Ma note : 15/20

Le Paris des Merveilles T3: Le royaume immobile

Attention suite de saga, risque de spoiler !

Attention Coup de coeur ! 

De Pierre Pevel aux éditions Folio SF, paru en 2017
Genre : Fantasy - 448 pages

Le résumé : 

Alors que tout le monde ne songe qu'aux prochaines élections du Parlement des Fées, Griffont doit aider un ami soupçonné de meurtre. De son côté, Isabel se trouve aux prises avec de dangereux anarchistes venus de l'OutreMonde et décidés à ensanglanter Paris pour se faire entendre. Mais ces deux affaires pourraient bien être liées, et nos deux héros ne tarderont pas à lever le voile sur un secret ancien susceptible d'ébranler le trône d'Ambremer. Un secret que convoite le Reine Noire, jumelle maléfique et ennemie acharnée de la reine des fées.

Mes impressions :

Comment vous dire qu'après le gros coup de coeur que j'ai eu pour le premier tome et l'excellente lecture qu'à été le second, j'avais hâte de me replonger au coeur du Paris des Merveilles pour un dernier baroud d'honneur.

Et ça n'a pas loupé ! Ce troisième tome est à nouveau un coup de coeur. On retrouve tous les ingrédients qui font la magie de cette trilogie : un Paris enchanteur, des personnages attachants, une plume travaillée, drôle et très visuelle et une intrigue finement ciselée. Que demandez de plus ?

Et ben justement, plus. C'est là mon seul regrêt avec ce troisième tome : de ne plus avoir d'autres occasions d'aller dans ce Paris merveilleux, de suivre les aventures de Griffont et Isabel et découvrir encore plein de peuples magiques. Pierre Pevel a vraiment réussi à me rendre accro à son histoire. Ses talents de conteur sont grands et m'ont plu du début à la fin. Quand j'ouvrais ce livre, je me sentais bien dans cet univers (même si on est pas au pays des bisounours sur certains passages), mais à d'autres moments je rêvais de rentrer dans le salon feutré de Griffont pour aller boire un thé avec les personnages (et Azincourt en particulier).

Je ne vais pas plus m'étendre sur ce livre car il est vraiment à l'image des deux premiers et ce ne serait que de la redite. Mais, j'insiste! Si vous ne connaissez pas encore, que vous voulez une superbe saga de fantasy, avec un peu de steampunk, de capes et d'épée, de complots politiques, un scénario qui tient la route, une plume légère et des personnages qui fonctionnent magistralement bien: FON-CEZ !

En bref : 

Le Paris des Merveilles T3 : Le royaume immobile de Pierre Pevel clot magnifiquement cette saga qui aura été mon gros coup de coeur de ce début d'année. Il y a vraiment tout pour plaire aux amateurs du genre. Son seul défaut est de terminer une série que j'aurais aimé voir continuer encore. En attendant je vais aller voir la suite des écrits de Pierre Pevel et vite en aquérir un en espérant que cela confirme tout le bien que je pense de son imagination et de sa plume.

Ma note : 20/20

Ma chronique des tomes précédents : 

C'est lundi que lisez vous ? #27

Bonjour tout le monde. On se retrouve aujourd'hui pour le traditionnel C'est lundi que lisez-vous ? J'espère que la semaine a bien commencé pour vous et que vous n'avez pas trop froid (impressionant ce temps pour un mois de mai non ?!)
Pour ceux qui ne connaissent pas, C'est lundi que lisez vous ? s'agit d'un rendez-vous organisé maintenant par I Believe in pixie dust qui consiste à répondre à trois petites questions :

Qu'avez vous lu les deux dernières semaines?
Quelle est votre lecture en cours ?
Quelles seront vos prochaines lectures ?

Qu'avez-vous lu les deux dernières semaines ?

Et bien que du très bon, voir de l'excellent. Avec deux coups de coeur d'affilés ! Que demandez de mieux?

Du côté du très bon et de l'excellence : j'ai lu Les mystères de Larispem T3 : L'elixir ultime de Lucie Pierrat-Pajot (ma chronique)  qui n'a fait que confirmer tout le bien que je pensais de cette trilogie inclassable steampunk, uchronique, fantasie et diablement bien écrite. Et j'ai continué mon exploration de la Bibliothèque de Poudlard avec Les contes de Beedle le Barde de J.K. Rowling que j'ai beaucoup aimé.

 

Du côté des coups de coeur, il y a eu l'OVNI Une bouche sans personne de Gilles Marchand (ma chronique) qui je pense va me marquer longtemps et dans un tout autre genre, il y a eu également Le Paris des Merveilles T3 : Le Royaume Immobile de Pierre Pevel que j'ai adoré. Cette saga vaut te-lle-ment le détour que si vous n'y êtes pas encore allé, foncez !!! 

Que suis-je en train de lire ?

Miss Cyclone de Laurence Peyrin que j'ai commencé hier soir. Pour le moment j'en suis à la page 33, donc difficile de m'en faire une idée concrète.

Que vais-je lire ensuite ?

 

Je vais essayer de sortir une relique de ma PAL avec Oniria T1 : Le royaume des rêves de BF Barry, qui s'est injustement retrouvé à prendre la poussière alors qu'il m'a toujours beaucoup tenté. Et dans un autre genre, j'aimerais bien découvrir Only de Winston Groom. 

Il n'est pas impossible que je m'enfile également un ou deux mangas, mais comme mon planning est chargé pour les deux prochaines semaines, rien n'est moins sur. Alors, je verras dans deux semaines si j'ai eu le temps de caser des lectures graphique.

Et vous quelles sont vos dernières lectures ? Et celle que vous lisez maintenant ? Vous ont-elles plu ?

Une bouche sans personne

Attention ! Coup de coeur!

De Gilles Marchand, aux éditions Points, paru en 2017
Genre : Contemporain - 256 pages

Le résumé : 

De sa lèvre inférieure au tréfonds de la chemise, il a une cicatrice qu'il dissimule sous une écharpe. Le jour, il compte et recompte des colonnes de chiffres. La nuit, il retrouve Sam, Thomas et Lisa au café. Un soir, il décide d'ôter le cadenas de son armoire à souvenirs. Et de raconter avec fantaisie l'empreinte que l'Histoire a laissée sur son corps...

Mes impressions :

Ce livre m'a été offert dans le swap Colore ton swap, cet automne. Et je dois bien avouer, que si ma binôme ne me l'avait pas envoyé, je ne me serais peut être jamais arrêter sur ce livre qui ne paye pas de mine au premier abord. Et heureusement qu'elle me l'a envoyé. Je me suis pris une claque littéraire comme ça ne m'était pas arrivé depuis longtemps. Surtout, que même si j'ai adoré ce livre, j'ai conscience qu'il a plein de choses me laisse mitigée. On ne va pas se mentir, mais si je l'avais lu il y 5 ou 10 ans, je n'aurais jamais été au bout et j'aurais manqué quelque chose. Donc premier bon point, ce livre m'a fait prendre conscience que mes goûts littéraires changent et que, maintenant, je peux aller vers d'autres récits qui me rebutaient il y a quelques années.

Mais sinon concrètement c'est quoi ce récit ? C'est un récit que j'ai trouvé très contemplatif dans un premier temps avec un personnage très passif ce qui a un peu refroidi mes ardeurs. Et puis plus on avance dans l'histoire, plus il y a un côté onirique absurde à la Boris Vian qui se mêle au récit. Dès fois c'est très très bien passé (cela faisait sourire ou l'allégorie me parlait) et d'autres rares fois c'est resté obscur (mais peut être que je comprendrais avec le temps). Ce qui fait que les 100 premières pages m'ont laissée perplexe et que je me demandais si je n'allais pas en rester là avec ce livre.

Mais la plume de l'auteur qui est magnifique m'a fait m'accorcher au livre. Sans mentir, je pourrais vous citer une bonne vingtaine de paragraphes qui m'ont touchés par leur poésie et leur justesse. Le récit est d'une telle pudeur et d'une telle beauté que je n'ai pu que continuer. Et puis, j'ai été tellement surprise par le chemin que prenait Gilles Marchand pour arriver à cette fin sublime qui m'a profondement émue que j'en ai oublié tout le reste avant. Quand j'ai fermé le livre, je suis restée pantoise un petit moment avant de réaliser que j'avais certainement terminé un petit bijou littéraire sans m'en rendre compte. 

En Bref : 

Une bouche sans personne de Gilles Marchand est pour moi un petit bijou. Malgré un début un peu fastidueux pour moi, j'ai été conquise par cette plume magistrale et poétique et par la pudeur qui se dégage de ce récit. Si vous n'avez pas peur d'être un peu déboussolé par le ton absurbe que prend le livre à certains moments, allez y foncez !

Ma note 19/20

Bilan du mois #avril2019

Bonjour tout le monde, j'espère que vous allez bien. Avril est fini et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il a été contrasté au niveau météo. Cependant, il m'a apporté des vacances et le long week-end de Paques qui m'ont permis d'avoir un bon rythme de lecture. Concrétement cela donne quoi ?

Les livres lus (cliquez sur l'image pour avoir accès à la chronique)

Je vais commencer par les lectures qui m'ont laissé une impression mitigée :

  

Deux livres ne m'ont pas plus plu que ça, pas au même niveau, mais le résultat est le même, je suis passée à côté. Il s'agit de L'intégrale du Secret des fleurs de Nora Robert, qui va inaugurer une nouvelle chronique de "pot pourri" dès que j'aurais assez de lectures à mettre dedans. Dans une autre mesure, La part des flammes m'a laissée de marbe parce que je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, malgré une plume très intéressante et travaillée. Dommage.

  

La jeunesse et le YA ont été mes bonnes surprises du mois. Déjà, avec le très touchant Sauveur & fils saison 1 de Marie-Aude Murail que j'ai adoré. Ensuite, j'ai eu une grosse surprise avec Hunger Games T1 de Suzanne Collins, que je ne pensais pas autant aimé ! J'en suis la première surprise. Et enfin, avec les Mystères de Larispem T3 : L'elixir ultime de Lucie Pierrat-Pajot qui n'a fait que confirmer tout le bien que je pensais de cette trilogie que j'ai adoré de A à Z.

  

 Du côté des bulles je me suis mise à jour dans deux sagas et dans les deux cas ça a été de très bonnes lectures. En BD, je me suis replongée dans Ekhö, monde miroir avec le tome 8 : La sirène de Manthattan d'Arleston et Barbucci. Côté manga, je suis retournée dans le Japon du XIXème siècle avec Isabella Bird, femme exploratrice T4&5 de Taiga Sassa.

Mon Bookhaul : 

Pas de gros craquage ce mois ci. Enfin, rien d'insurmontable, dirons-nous.

J'ai commencé le mois en douceur avec un ami qui m'a prêté De bons présages de Terry Pratchett et Neil Gaiman quand je lui ai parlé de l'adaptation prochaine en série.

    

S'en est suivi une petite virée en ville à l'occasion du salon Le livre à Metz où j'ai eu l'occasion de rencontrer la très chaleureuse Estelle Faye qui m'a dédicacé Un éclat de givre. Puis lors d'un saut dans une librairie, mon chéri et moi avons craqué sur les deux recueils de nouvelles qui se passent dans le Vieux Royaume (univers de Gagner la guerre) : Janua Vera et Le sentiment de fer de Jean-Philippe Jaworski. Et je me suis fait un petit plaisir en prenant La cour d'Onyx T1 : Minuit jamais ne vienne de Marie Brennan.

  

Et pour commencer Pâques j'ai reçu mon colis du swap Vous reprendrez bien un peu de 2018 ? qui, au niveau des livres contenait : Le bûcher de György Dragomán, Dans la forêt de Jean Hegland et Hollywood Boulevard de Melanie Benjamin.


Le bilan : 

Ce mois ci, ma PAL est à l'équilibre et reste à 101 livres, et je trouve que c'est déjà pas mal. En plus de ça, j'ai sorti une brique (+1000 pages) et je commence enfin à sortir mes livres reçus via le P'tit Colis (il était temps me direz vous).

Nombre de pages lues : 3167
Saga finie ce mois-ci : 1
Sagas mises à jour : 2
Sagas commencées : 2
Nombre de sagas en cours : 43

Et vous comment c'est passé ce mois d'avril ? Des lectures coup de coeur ? Des déceptions ?

Throwback Thursday Livresque #34

Hey, tout le monde. J'espère que vous allez bien. 

Je vous retrouve aujourd'hui pour un Throwback Thursday Livresque, après une pause de deux semaines dans ce rendez-vous. Initié par Bettie Rose Book, puis repris recemment par Carole de My-BoOks, ce rendez-vous consiste à parler d'un livre déjà lu sur un thème précis.

Aujourd'hui le thème est Science-fiction.

On ne va pas se mentir, ce n'est pas mon genre de prédilection. Les classiques de la SF ne me donnent pas envie et surtout me font peur. Les Asimov, K Dick et autres mastondontes de la science fiction ou du space opéra me laissent clairement de marbre. Cepedant, depuis quelques temps, je découvre d'autres pans de la science-fiction que j'aprécie de plus en plus comme l'uchronie ou la dystopie. Et, cette semaine, je vous parle donc d'une de ses premières séries qui m'a réconcilié avec le genre.

Les chroniques lunaires T1 : Cinder de Marissa Meyer

Le résumé (source LA)

A New Beijing, Cinder est une cyborg. Autant dire une paria. Elle partage sa vie entre l'atelier où elle répare des robots et sa famille adoptive. A seize ans, la jeune fille a pour seul horizon les tâches plus ou moins dégradantes qu'elle doit accomplir pour ses sœurs et sa marâtre.

Mais le jour où le prince Kai lui apporte son robot de compagnie - son seul ami -, le destin de Cinder prend un tour inattendu. La forte attirance qu'éprouvent le beau prince et la jeune cyborg n'a aucune chance de s'épanouir, surtout que le royaume est menacé par la terrible reine de la Lune !

Débute alors pour Cinder une aventure incroyable, où elle découvrira que le sort de l'humanité est peut-être entre ses mains.

Mes impressions de l'époque.

Les Chroniques Lunaires ont été vraiment une saga chouchoute de mon début dans la blogosphère. J"ai adoré la manière dont Mairssa Meyer avait intelligement réecrit les contes classiques pour en faire un truc moderne qui en jette et qui tient le coup. Alors, oui ça reste du YA, et certains dénouements seront peut être un peu faciles pour certains lecteurs. Cependant, avec moi, ça l'avait fait. J'avais adoré les personnages, les suivre dans leurs aventures et trembler avec eux devant le danger. En plus cerise sur le gateau; je trouve la méchante de cette saga particulièrement réussite. Et j'adore les méchants bien faits et bien écrits comme la très torturée Levanna.

Enfin, bref, j'ai tellement aimé que j'ai complétement oublié qu'on était dans du SF, voir même qu'on frôlait le Space opéra, genres qui, comme je le disais en introduction, je n'aime pas d'habitude.

Ma chronique de l'époque.

Présentation de ma vie de joueuse !

Bonjour, cela fait un petit bout de temps que je projette de vous parler d'une autre de mes passions, en plus de la lecture. A savoir les jeux de société. Et avant de vous en presenter dans des chroniques ludiques, je voulais déjà vous présenter ma vie de joueuse, histoire que vous sachiez où vous allez mettre les pieds et ce que vous risquez de trouver dans les mois à venir concernant ce sujet.

Déjà, mettons les points sur les i. Je suis amatrice de jeux de société, donc pas du tout professionnelle. Mes avis seront donc purement personnelles et subjectifs. Comme pour les livres me direz vous. Et c'est là un gros point commun entre les jeux de société et les livres. Si vous les découvrez dans un moment où vous êtes bien, propice à l'échange et entourer de bonnes énergies, forcément il y aura plus de chances que l'histoire que l'on vous raconte (en jeu ou à l'écrit) vous plaise. De manière général, les jeux que je vous présenterais seront des jeux qui me plaisent et que j'aime sortir parce que, comme avec les livres, c'est dur de parler de quelque chose qu'on n'a pas aimé, surtout quand on a conscience que cela peut plaire à d'autres joueurs. Mais revenons au tout début.

Parce qu'il faut bien commencer quelque part ....

Ma relation avec le jeu de société, comme beaucoup, date de l'enfance. J'ai fait un nombre incalculable de parties avec mes cousines pendant les vacances quand on allait dormir à tour de rôle chez les autres (et qu'il faisait trop moche pour nous mettre dehors). Ce sont donc enchaînées de nombreuses parties de Cluedo (Junior puis normal), Monopoly (idem), Destin, Uno et autres Labyrinthe et Fantome des MacGregor.

Le genre de jeux auxquels j'ai tellement joué que c'est un miracle qu'il soit encore complet et en pas trop mauvais état :D

Dans la foulée, voulant copier nos parents, mes cousines et moi avons été initiées aux jeux de cartes comme la Crapette, la Belotte et le Tarot. Parce que nos parents considéraient que c'étaient des indispensables à connaître en société. Et forcée de reconnaître que l'avenir leur a plutôt donné raison (parce qu'un jeu de cartes ne prend pas de place dans un sac....).

Durant mon adolescence et mes études supérieures, le jeu de société s'est fait rare. J'ai bien découvert quelques titres comme Elixir (pendant l'adolescence) ou le Time's Up et les Loups-garous de Thiercieuleux (qui sont des incontournables des soirées, même étudiantes xD). Mais ces parties sont trop anédoctiques pour être vraiment révélatrices. Par contre c'est pendant ces années-là que j'ai découvert les boutiques spécialisées dans les jeux de société, dont celle qui est aujourd'hui ma préférée, à savoir La Caverne du Gobelin à Metz.

Le genre de petits jeux qui ne paye pas de mine mais où on est obligé de rire durant la partie ! 

Et ensuite, la révélation...

Puis, quand mes études se sont terminées et que j'ai pu sortir mon nez des livres d'anatomie, j'ai quasiment découvert à la même période, mais dans des contextes très différents, deux jeux qui m'ont fait dire "Wouah ! Les jeux de société ont bien changé depuis mon enfance !". Le premier est Dixit, ce jeu qui ces dernières années est devenu un classique du jeu d'ambiance et qui passe crème avec tous les types de joueurs et toutes les générations. Deuxième claque ludique, 7 Wonders, qui dans un autre genre est aussi devenu un classique du jeu de gestion et de stratégies. Les deux ont révolutionnés ma manière de voir le jeu de société, m'ont fait découvrir des univers aux graphismes magnifiques et des mécaniques de jeu qui étaient inédites pour moi.

Le Dixit est une valeur sure du jeu de société pour tous les âges. Quant au 7 Wonders (ici dans sa version duel), les stratèges peuvent prendre leur pied pour gâcher la vie de leurs voisins et embellir leur cité.

C'est la que j'ai aussi découvert que les jeux pouvaient s'enrichir d'extensions qui peuvent apporter une vraie richesse aux parties et une rejouabilité de folie. Ce qui est vraiment un gros plus pour les amateurs de jeux (moins pour le porte-feuille par contre....).

Peu de temps après j'ai rencontré mon Chéri qui lui aussi commençait à mettre un ou deux orteils dans le monde ludique. Et, entraînés par des amis, nous avons découvert des tonnes de jeux, du investir dans un meuble rien que pour notre ludothèque et maintenant il nous est difficile de faire une soirée sans sortir au moins une boite de jeu !

Cela à aussi permis d'affiner nos goûts en matière ludique. Parce que comme dans le milieu littéraire, il y en a vraiment pour tous les univers. Et mes goûts littéraires sont fortement rentrés en résonance avec mes goûts ludiques : j'aime les univers de dépaysement (comme Five Tribes) ou médiévale (comme Carcassone), mais tout ce qui science-fiction ou horreur (comme Horreur à Arkham) me laissent de marbre.
Au niveau des mécaniques de jeux, j'aime les jeux à points de victoire où à chaque tour il faut chercher LE coup qui te rapportera le plus de points tout en essayant de court-circuiter la stratégie de l'adversaire, les mécaniques de draft et de deck building me plaisent aussi beaucoup. Par contre, à quelques exceptions près, le jeu coopératif ne me plaît pas plus que ça.... il en faut pour tous les goûts.

Une aventure orientale avec Five Tribes et une autre plus médiévale avec Carcassone. Dans les deux cas il y a des histoires de tuiles et de meeples, mais la manière de jouer est tellement différente que la comparaison s'arrête là.

Et mon gros coup de coeur de ces dernières années ne va pas à un jeu en particulier mais à un créateur de jeu : Bruno Cathala dont pour le moment, j'aime tous les jeux que j'ai pu testé ! Ce mec est ma valeur sure du monde ludique !

Naga Raja, le petit dernier de Bruno Cathala. Un jeu à deux en mode casse-tête-je tire dans les pattes de mon adversaire, tout ce que j'aime.

Et sur le blog ?

Alors déjà si vous avez lu tout ce pavé merci. Et si vous êtes toujours interessé par des chroniques ludiques, je me concenterais surtout sur les jeux que j'aime, auxquels j'ai suffisament joué pour avoir du recul et surtout dans plusieurs configurations (avec ou sans extensions, à 3,4 ou 5 joueurs....) quand cela est permis.
Je rappelle que je ne suis pas une pro, juste une grande amatrice et que j'ai juste envie de vous partager tout cela. Je suis donc ouverte à la conversation et c'est avec plaisir que j'échangerais avec celles et ceux qui le veulent. Et bien sur, je me répète, mais mes avis ne concernent que moi et ne sont en rien des généralités ;)

On se retrouve donc très bientôt pour que je vous parle d'un premier jeu ;)