vendredi 28 décembre 2018

Le livre perdu des sortilèges


De Déborah Harkness, aux éditions Le livre de poche, paru en 2012.
Genre : Fantastique, Bit-lit - 832 pages

Le résumé : 

Diana Bishop est la dernière d'une longue lignée de sorcières, mais elle a renoncé depuis longtemps à son héritage familial pour privilégier ses recherches universitaires, une vie simple et ordinaire. Jusqu'au jour où elle emprunte un manuscrit alchimique : L'Ashmole 782. Elle ignore alors qu'elle vient de réveiller un ancien et terrible secret, et que tous - démons, sorcières et vampires - le convoitent ardemment. Parmi eux, Matthew Clairmont, un vampire aussi redoutable qu'énigmatique. Un tueur, lui a-t-on dit. Diana se retrouve très vite au coeur de la tourmente, entre un manuscrit maudit et un amour impossible.

Mes impressions

J'avais un peu tout vu en terme d'avis concernant ce livre : du bon et du beaucoup moins bon. Il était temps que je me fasse ma propre opinion. Et clairement je vais pencher du côté moins bon. Je suis complétement passée à côté de cette histoire.

Une bonne base,
Deborah Harkness maîtrise ses classiques du genre fantastique. Elle a réussi, sur cette base solide à créer une mythologie autour des démons, des sorcières et des vampires attirante. L'univers qui en découle est alléchant et promet de belles choses. Et c'est là, la seule chose de positive que j'ai retenu et qui m'a fait terminé ma lecture (plus de 800 pages tout de même).

Un souci d'écriture/traduction
Le premier problème qui m'a clairement rebuté est cette plume. Oui j'admets, mes dernières lectures en fantasy/fantastique adulte étaient des écritures atypiques (Jaworski et Berrouka) qui plus est française donc sans la "barrière" de la traduction. Alors passé après ces deux lectures étaient forcément un peu casse-gueule, et Le livre perdu des sortilèges a clairement souffert de la comparaison. Je ne sais pas où est le souci dans cette manière d'écrire, si c'est l'auteur qui a une écriture plate ou le traducteur qui n'a pas réussi à retranscrire les intentions de Débroah Harkness, mais quoi qu'il arrive la narration m'a laissé de marbre. C'est plat, les dialogues ne m'ont pas semblé réaliste et comble du comble, j'ai vu pas mal d'incohérences qui m'ont fait lever les yeux au ciel.

Mais et les personnages ?
Alors à la limite si les personnages avaient été attachants ou charismatique peut être que ce livre m'aurait plus captivé. Mais non, Diana et Matthew ne m'ont pas convaincu, tant dans leur manière d'être que dans leur romance. Et tous les personnages secondaires qui gravitent autour m'ont semblé par moment inutiles, ou du moins anedoctiques. Même les méchants ne m'ont rien fait ressentir. Et le scénario m'a semblé, lui aussi, classique et sans surprise. 

En bref :
Le seul mot que je trouve pour décrire Le livre perdu des sortilèges est dommage. Cela partait sur de bonnes idées et une bonne mythologie pour finalement accoucher d'une toute petite souris.

Ma note : 12/20

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