Genre : Contemporain - 448 pages
Ce que dit la 4ème de couverture
Ophélie, Arthur, Hugues et Alix viennent tous d’horizons différents. Leur seul point commun : ils rêvent de travailler chez Pyxis, entreprise spécialisée dans l’édition de mangas et de jeux vidéo, pilier dans le secteur de l’industrie créative.
Une réalité s’impose rapidement : beaucoup de candidats, peu d’élus. Désormais, le stage est devenu une étape obligatoire pour ces jeunes qui sont à la croisée des chemins dans leurs vies professionnelles et affectives.
Provinciale tout juste débarquée, Ophélie a laissé derrière elle petit ami et logement, et doit faire face aux difficultés de la vie parisienne.
Étudiant en école de commerce, Arthur est tiraillé entre les grands projets qu’on a pour lui et son envie de mettre la finance entre parenthèses. À leurs côtés, Alix, passionnée de mangas, ne jure que par ses sagas favorites, et Hugues, graphiste, teste ses limites dans les soirées électro...
Dans une atmosphère conviviale, travail et vie privée s’entremêlent.
Pourtant, une question demeure en fond sonore : qui restera ?
Mes Impressions
Quand je me suis tournée vers ce titre, j'avais envie de quelque chose de léger mais pas que... Et les Stagiaires ont fait mouche.
Une histoire qui rentre en résonnance avec mon vécu ou celui de mes proches,
Parce que oui, selon moi, le gros point fort de ce livre est le thème qu'il aborde. Présenter la génération dite Y (la mienne) de cette manière, que je trouve très réaliste, m'a beaucoup plu. Pour moi, Samantha Baily a très bien retranscrit ce que j'ai ressenti en me lançant dans la vie professionnelle (et je ne dois pas être la seule d'ailleurs). Cette impression que jusqu'à ton diplôme c'est "facile" (dans le sens belle route bien tracée) et qu'apèrs c'est le grand flou (ou le grand vide au choix). Et que même si les adultes qui t'entourent ont essayé de te mettre dans les meilleurs dispositions pour réussir, ce n'est pas la même génération que toi et que le monde a tellement vite changé que les parents sont dépassés (d'ailleurs je pense que quelque soit la génération, le gouffre enfant/parent doit être le même). Pour ça, les parents d'Ophélie qui sont trop dans le "apprends-toi à te débrouiller toute seule, ça a bien marcher avec nous, pas de raison que ça ne marche pas avec toi" ou les parents d'Arthur qui ont essayé de lui concevoir la plus belle place sans prendre avis des envies de leur fils sont de bons exemples. Certes un peu caricaturaux, mais l'idée est vraiment là.
Ophélie et Arthur, diamétralement opposé, mais même combat.
Celui de définir ce qu'ils veulent. Si Arthur n'est pas forcément très sympathique, les questions, les doutes et sa manière autodestructrice d'agir sont cohérentes avec la pression et les attentes qu'il a sur ses épaules qui rentrent clairement en contradiction avec ses envies. Son cheminement est très interessant tout au long du livre, et son évolution amoureuse est à l'image de cela.
Quant à Ophélie, un peu trop lisse par certains moments, elle est percutante dans sa quète de sécurité mais en gardant une part d'inconnu et d'innatendu.
Une plume agréablement geek,
J'avoue c'est toujours avec plaisir que je lis ce genre de titre qui utilisent aussi bien les références de la culture Popo, Geek, jeune (appelez ça comme vous voulez). Et même si j'ai maudi le livre pour m'avoir mis en tête le générique de Pokémon, j'ai aimé toute cette ambiance cool et rafraichissante qu'avait l'histoire... Qui contrastait bien avec les scènes d'entreprises pures où on se rend bien compte des non-dits et des malaises qui finalement sont les mêmes que dans les autres boîtes.
En bref :
Une lirve agréable, percutant par les sujets qu'il traite, mais qui souffre d'un manque de profondeur de ces personnages, surtout pour Ophélie.
Ma note 15/20
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