Genre : contemporain
4ème de couverture :
Elles ont fait le serment de renoncer à leur condition de femme. En contrepartie, elles ont acquis les droits que la tradition réserve depuis toujours aux hommes : travailler, posséder, décider. Manushe est l’une de ces « vierges jurées » : dans le village des Balkans où elle vit, elle est respectée par toute la communauté. Mais l’arrivée d’Adrian, un être au passé énigmatique et au regard fascinant, va brutalement la rappeler à sa féminité et au péril du désir.
Baignant dans un climat aussi concret que poétique, ce premier roman envoûtant et singulier d’Emmanuelle Favier a la force du mythe et l’impalpable ambiguïté du réel.
Ce que j'ai aimé :
- La plume de l'auteure,
Ce que j'ai moins aimé :
- Le rythme,- Le manque de profondeur des personnages secondaires quand ils existent (il y en a vraiment pas beaucoup)
Impressions:
Le Courage qu'il faut aux Rivières est un roman de la Rentrée Littéraire de 2017 qui me faisait terriblement envie "à cause" de son thème fort et méconnu. J'avais vraiment hâte de le lire surtout après avoir eu la chance de rencontrer l'auteure Au Livre sur la Place de Nancy. Elle m'avait prévenu qu'elle s'était surtout accès sur la question du genre et de l'identité sexuelle. Je me suis dit ok, alors voir ce que ce roman peut apporter à ces réflexions.
Et là .... ça n'est pas passé. Malgré la plume MAGNIFIQUE de l'auteur, je n'ai pas adhéré à sa narration et à son récit. J’espérais en apprendre plus sur les "vierges forcées", comment vivent ses femmes, quelle est leur place dans la société traditionnelle d'Albanie, quel regard porte la société sur elle. Mais rien de tout ça est abordé.
On suit une vierge forcé, Manushe, sur un très court laps de temps et uniquement sur sa relation avec Adrian. Les personnages secondaires et qui gravitent autour d'elle sont quasiment inexistants. Son choix de devenir une vierge forcée est évoquée mais son évolution dans son village et même sa place n'est nullement évoquée. A la fin de l'histoire, j'avais l'impression que Manushe n'existait qu'à travers Adrian.
A l'inverse, l'histoire d'Adrian est trop longue et l'auteure s'attarde trop dessus. On connait toute la vie de ce personnage de A à Z mais quasiment rien sur Manushe alors que la 4ème de couverture nous vante SON histoire.
La question du genre et de la sexualité est malgré tout abordé, mais cela ne va pas assez en profondeur, pour moi. Je pense qu'on ne peut pas parlé de cela sans parler de la société et les mœurs qui sont autour des personnages.
Finalement c'est peut être pour cela que je n'ai pas adhéré au livre. Le fossé entre ce que j'attendais et ce que le livre est réellement est tellement grand que j'ai même eu du mal à le finir.
Je continuerais à suivre l'auteure malgré tout pour sa jolie écriture, en espérant cette fois ci que l'histoire "vendue" soit celle qui est entre les pages.
Note 13/20
Rempli la consigne Rentrée Littéraire du Bingo Littéraire de l'Automne
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