samedi 26 mai 2018

Les Dames du Lac T1


De Marion Zimmer Bradley aux édition Pygmalion (1987)
Genre : Fantasy -430 pages

Ce que dit la 4ème de couverture : 

La légende du Roi Arthur et des Chevaliers de la Table Ronde n'avait, depuis longtemps, inspiré un roman d'une telle envergure, d'un pareil souffle. Et, pour la première fois, ce draine épique nous est conté par une femme à travers le destin de ses principales héroïnes. Bien sûr, Merlin l'Enchanteur, Arthur et son invincible épée Excalibur, Lancelot du Lac et ses vaillants compagnons, tous sont présents mais ce sont ici les femmes, exceptionnellement attachantes, qui tiennent les premiers rôles : Viviane, la Dame du Lac, grande prêtresse d'Avalon, Ygerne, duchesse de Cornouailles et mère d'Arthur, son épouse Guenièvre, Morgane la Fée, soeur et amante du grand roi... 

Mes Impressions

Cela fait à peu près 10 ans que ma mère essaye de me convaincre de lire cette réecriture du mythe arthurien. Peu intéréssée par la chose, je ne l'ai pas fait de suite, mais comme il faut toujours écouter sa maman, je me suis enfin décidée ce printemps à tenter l'aventure à Avalon.

Un revisite qui fait la part belle aux femmes.
Je pense qu'on connait tous une ou deux histoires issues des légendes arthuriennes, mais rarement celles où les femmes sont les héroïnes. Ici, nous avons exclusivement le point de vue de ces femmes qui gravitent autour d'Arthur et d'Avalon. Elles sont indépendantes, caractérielles, humaines et imparfaites. Et surtout très différentes. 

Le christiannisme vs les cultes païens
Un des grands ressorts de ce livre c'est le contraste entre le christiannisme jeune qui arrive à la cour du roi Arthur et les rythes "païens" envers la Déesse, organisée par Avalon. On retrouve cette notion même dans les caractères des personnages : Ygerne qui devient catholique par le mariage malgré son éducation à Avalon, Guenièvre, très pieuse (et agaçante) qui lutte contre Avalon dans un refus à la tolérance (c'est comme ça que je l'ai ressenti en tout cas), Morgane qui oscille entre ces deux mondes. Cette dualité est l'un des noeuds principaux de l'intrigue et j'ai trouvé ça intelligement ammené.

Bon et plaisant mais pas extraordinaire.
Parce que oui, l'écriture est sympa mais sans plus, Morgane et Viviane sont intéressantes à suivre. Mais cela s'arrête ici pour moi. Guenièvre m'a vraiment cassé les pieds (pour le coup, elle n'a rien à envier à celle de Kamelott, mais elle ne fait pas rire du tout) et gâcher un peu ma lecture. Et puis, j'en ai eu marre de voir ces femmes, soit disant fortes, tomber d'amour et de passion au premier regard. Ca manquait de crédibilité et de cohérence vis à vis d'elles. Oui je sais les légendes arthuriennes reposent un peu la dessus, sur les passions, les amours ... mais là c'est un peu trop. Et puis quelques longueurs cassent un peu le rythme.
Heureusement l'histoire et l'ambiance de la Grande-Bretragne sont suffisament prennantes pour passer un bon moment, et la fin a attisé ma curiosité pour lire le deuxième tome. 

En Bref :

Un thème super intéressant, mais dont je n'ai pas été transcendé par cette interprétation. Mais ce premier tome a suffit à piquer ma curiosité pour que j'ai envie de lire le deuxième prochainement, en espérant avoir plus de Morgane et moins de Guenièvre.

Ma note : 14/20



2 commentaires:

  1. Les Dames du Lac est l'un de mes romans préférés ♥ J'aime cette réécriture du point de vue des femmes, je trouve que cela fait la grande force de ce roman! Il s'inscrit dans un cycle très large qui commence dès l'antiquité, mais je n'ai pas encore pris le temps de lire.

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    1. Oui c'est ce que j'vaais cru comprendre. J'attends de lire les brumes du lac est de me faire une opinion d'ensemble sur la saga avant de me lancer dans l'ensemble du cycle.

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